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| Sujet: la peinture du 17ème siècle Ven 22 Fév - 13:10 | |
| La peinture du 17ème siècle est un art venant des Flandres avec une peinture très huilée pour mieux faire ressortir les couleurs. C'est une époque où le nombre de peintres et d'oeuvres a augmenté très abondamment. Quelques peintres du 17ème siècle venant de toute l'Europe : Le Caravage (1571 - 1610), peintre italien, pionnier de la technique du clair-obscur, Peter Paul Rubens (1577 - 1640), peintre flamand, Antoine van Dyck (1599 - 1641), peintre flamand, Frans Hals (1581 ? - 1666), peintre néerlandais, Georges de La Tour (1593 - 1652), peintre lorrain, Nicolas Poussin (1594 - 1665), peintre français, Francisco de Zurbaran (1598 - 1664), peintre espagnol, Le Bernin (1598 - 1680, sculpteur, peintre et architecte italien, Velázquez (1599 - 1660), peintre espagnol, Claude Gellée (ca 1600 - 1682), peintre lorrain, Philippe de Champaigne (1602 - 1674), peintre français, Rembrandt (1606 - 1669), peintre néerlandais, Pierre Mignard (ca 1612 - 1696), peintre français, Bartolomé Esteban Murillo (1617 - 1682), peintre espagnol. Charles Le Brun (1619 - 1690), décorateur français, Ruysdael (1628 - 1682), paysagiste néerlandais, Vermeer (1632 - 1675), peintre néerlandais, La Peinture française au XVIIe siècle est marquée par l'influence du Grand Siècle, période florissante pour toutes les branches de la culture en France (Littérature française du XVIIe siècle…), dont la peinture. Depuis le début de la Renaissance, c'est l'Italie qui était le centre de l'art. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, on assiste à un détournement vers la France (même si Rome garde son prestige). Deux des plus grands artistes du XVIIe siècle, célébrés de leur vivant, sont français : Nicolas Poussin et Claude Gellée. D'autres comme Georges de La Tour et les frères Le Nain ont été oubliés après leur mort et progressivement redécouverts au XIXe et XXe siècle pour être enfin reconnus comme des peintres majeurs de leur siècle.le début de nouvelle technique dans ce début de siècleAu début du siècle, la peinture a eu peu de prestige à Paris, et il est difficile d'entrevoir celui dont elle jouira ainsi que le soutien de l'État qu'elle va acquérir. Nicolas Poussin quitte sa Normandie natale en 1613 pour aller à Paris, la peinture française y étant plutôt médiocre. Comme tout jeune peintre un peu ambitieux, il part pour Rome. En France, dans le premier quart du XVIIe siècle, il existe un maniérisme tardif, syncrétisme du maniérisme italien (Pontormo, Le Parmesan…), flamand et de l'école de Fontainebleau. Cette peinture était caduque au regard des innovations des deux révolutions de la peinture qui avaient eu lieu en Italie : Michelangelo Merisi dit Le Caravage et des frères Carrache qui dans un style différent avait inventé des propositions picturales foncièrement anti-maniéristes. L'atelier le plus important de Paris était celui du maniériste Lallemant (v.1575-1636) (souvent cité comme premier maître de Poussin). On peut citer aussi comme maniériste à Paris, Quentin Varin (v.1570-1626) et Ambroise Dubois (1523-1614).La peinture de genre a eu beaucoup d'importance pour les artistes français du début du xviie siècle. Le « naturalisme » (selon une expression du xviie siècle) prend sa source chez le Caravage et une certaine extension avec le peintre hollandais Pieter Van Laer (1592-1642) dit Bamboccio. Celui-ci donna naissance au style de peinture appelé bambochade. Ce genre de peinture était à l'époque considéré comme secondaire et convenait plus à des commandes d'amateur qu'aux commandes officielles. Le style même de Caravage et l'étude directe de modèle étaient assez critiqués à l'époque. Malgré cela Valentin de Boulogne (1591-1625) réussit une carrière à Rome dans un style résolument caravagesque (il reçut par exemple une commande pour la basilique St Pierre à Rome en 1630 : Le Martyre des St Processe et Marticien) ; il sut surtout donner à son style naturaliste toutes les subtilités de l'expression cohérente (nécessaire à la peinture d'histoire). Le succès du naturalisme en France fut favorisé par un retour de la religion et d'une certaine spiritualité. Le baroque italien fut considéré en France comme le « style jésuite » (mouvement pas très apprécié en France). Au contraire le naturalisme par sa simplicité entretenait un rapport étroit avec le jansénisme (mouvement religieux de grande aura en France).Les Frères Le Nain arrivent de Laon à Paris vers la fin des années 1620. Ils commencèrent à peindre des sujets religieux (v. Bacchus et Arianne v. 1630) mais s'orientèrent assez vite vers la peinture de genre (ce changement est sans doute dû à la concurrence). On peut observer cette transition dans : Venus dans la forge de Vulcain de 1641. Les deux chefs-d'œuvre des "Le Nain" sont : La Famille de paysans (v. 1647) et Le Repas des paysans, ils sont ici au sommet de leur art en soulignant la dignité et la simplicité des paysans avec un certain caractère religieux. Enfin, celui qui a donné sa marque au naturalisme français est Georges de La Tour (1593-1652). Il donna à son œuvre une sensibilité très particulière. On parle « d'abstraction soustractive » pour qualifier l'aspect rigoureux et simple de ses compositions qui ont toujours comme préoccupation principale l'expression d'un sujet religieux. Son œuvre est divisée en deux périodes : les tableaux diurnes et les tableaux nocturnes ; ses plus grands chefs-d'œuvre appartenant à la seconde, par exemple : Le Nouveau-né, peint vers 1648. Le départ des artistes français pour RomeIl est de tradition depuis le début du XVIe siècle pour les peintres français d'aller faire leur formation à Rome. Dans un contexte de réaction au maniérisme, les peintres vont en Italie pour y étudier l'art antique, les artistes de la Renaissance et les peintres contemporains. À Rome à partir du deuxième quart de siècle, il existait des goûts fondamentalement différents. D'un côté, le baroque ou « grand style » (Pierre de Cortone, Le Bernin…) de l'autre « le classicisme » (Sacchi, Carrache…). Le classicisme prend la peinture d'histoire au sérieux : l'invention est considérée comme le départ de la peinture et l'expression comme principe essentiel (associé à la convenance du lieu, clarté de la composition, netteté de la couleur). Le baroque accorde aussi de l'importance à l'expression mais celui-ci est soumis à des intérêt psychologiques, mais surtout décoratifs. Les baroques accaparaient les grandes commandes officielles préférées par les grands commanditaires. On retrouvera cette opposition en France quelques décennies plus tard.exemple de peintre: le voyage de Simon Vouet:Le voyage de Simon Vouet débute en 1612. Il se rend à Venise où il étudie Véronèse puis il rejoint Rome en 1614. Là Vouet multiplie les expérimentations picturales. Il se tourne en particulier vers Venise, on parle de néo-vénétianisme. Par exemple : La Circoncision est une synthèse entre Caravage (pour le clair-obscur) et la peinture d'histoire vénitienne (pour le chromatisme riche). Vouet rentre en France en 1627, après être passé par Venise en 1625. Le Brun et l'Académie de peinture et de sculptureLa Guilde ou Maitrise de peinture, institué au Moyen Âge, régissait l'apprentissage et l'emploi dans les métiers de la peinture; seul un maître (ou son atelier) avait le droit de travailler à Paris. La Guilde des peintres tenait fermement son monopole, mais depuis le renouveau des arts en France des années 1620-1640, les peintres pouvaient échapper à la Maitrise, en logeant dans un palais royal ou dans une institution religieuse. Durant la régence d'Anne d'Autriche la Guilde essaya de briser les privilèges ; les peintres répliquèrent en fondant l'Académie royale de peinture et de sculpture, au mois de janvier 1648.FIN | |
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