La mode féminine (à la cour) en France au XVII siècle

Au XVII ème siècle, la mode devient synonyme d'élégance, de confort et d'extravagance. Le costume féminin présente une extraordinaire liberté de forme. La pointe de la mode est surtout dans l'ornement, celle qui ne sera pas comme les autres et que tout le monde veut copier, avoir toujours la touche de bon goût qui attire.

Le costume féminin se simplifie, suite à la restriction de divers édits, en devenant plus confortable composé de: la cotte ou la jupe qui doivent s'assortir avec le corsage suivant la matière; la couleur et autres motifs; le corps de cotte ou corsage (très serré pour rendre la taille très fine, ce fait causait beaucoup d'évanouissements et malaises); la robe ( sorte de manteau ouvert et porté par dessus le tout); les corsages à baleine ( mis en forme par de fines baguettes d' osier); les tissus qui les doublent sont soit en satin, velours, taffetas ou damas; les dessous féminins ( chemise de coton, toile ou de chanvre, brassière portée sous le corsage en satin ou en futaine); les bas pratiquement toujours de couleur rouge, bleue ou vert clair et enfin les souliers à hauts talons en harmonie avec les bas.
Les dames dépensaient sans compter pour leurs toilettes et affichaient leurs richesses sur la garniture de leurs jupes faites de brocards d’or , damas ; satin, velours, le tout surchargé de dentelles, passementeries ,de prétintailles (découpes d'étoffes qui servaient d'ornement sur les vêtements féminins).
Seuls les riches pouvaient se permettre les tissus coûteux. A cette époque, posséder des vêtements est un signe de richesse. Le vêtement est conçu pour se protéger le plus efficacement possible du climat. Les hommes et les femmes changent très rarement de tenues.

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