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 La musique du XVIIe siècle

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MessageSujet: La musique du XVIIe siècle   La musique du XVIIe siècle EmptyVen 1 Fév - 9:50

[quote="Artisite"]La musique du XVIIe siècle est baroque; ce mouvement, qui débute au XVIIe siècle et se termine au XVIIIe siècle, fut grand et important dans l'histoire de la musique et de l'opéra.
Cette musique débuta avec Claudio Monteverdi (1567-1643) et son Orfeo (1607) et finit avec Philipp Teleman (1681-1767). Le baroque se définit par le début de la tonalité et de la polyphonie, mais aussi par de nouveaux instruments comme le clavecin, la viole de gambe, le luth et la théorbe. De plus, de nouveaux styles de musique comme : le choral, le concerto, la toccata ...

A cette époque, plusieurs auteurs sont apparus comme:
Lully (1632-1687) fut musicien du roi et était violoniste et chef d'orchestre. Lully est arrivé d'Italie en France à l'âge de 13 ans et commença la musique en Italie à l'âge de 9 ans. Il fut reconnu par la cour et surtout par Roger de Lorraine, pour son talent et eut le surnom "Le Florentin" pour sa provenance et son talent (Florence avait une grande école de musique). Il devient rapidement surintendant de la musique de Louis XIV, composa des musiques de chambre, des opéras..., collabora avec des artistes du moment comme Jean-Baptiste Poquelin dit "Molière" ou Corneille ou encore Quintault. Bien qu'il fût connu pour sa musique, il était aussi célèbre et décrié par ses ennemis pour son homosexualité (bien qu'il eût 6 enfants avec Madeleine Lambert). Lully est devenu en 1669 secrétaire du roi et aussi professeur de l'Académie de l'Opéra. il mourut en 1687 suite à une infection due à une blessure faite au pied dans un concert devant le roi pendant qu'il battait le rythme.
le style de musique:
Le style baroque se caractérise notamment par l’importance du contrepoint puis par une harmonie qui s’enrichit progressivement, par une expressivité accrue, par l’importance donnée aux ornements, par la division fréquente de l’orchestre avec basse continue, qui est nommé ripieno, par un groupe de solistes qui est le concertino et par la technique de la basse continue chiffrée comme accompagnement de sonates. C’est un style savant et sophistiqué.Le style baroque exprime aussi beaucoup de contrastes : les oppositions notes tenues/notes courtes, graves/aiguës, sombres/claires (un accord majeur à la fin d’une pièce mineure)... ou encore l’apparition du concerto (de l’italien concertar « dialoguer ») qui met en opposition un soliste au reste de l’orchestre (le tutti), l’opposition entre pièces d’invention (prélude, toccata, fantaisie) et pièces construites (fugue) ne sont que des exemples.
Le classicisme, plus tard, aura pour ambition de « revenir à la nature ». La confrontation de ces deux idéaux trouve une de ses illustrations les plus célèbres dans la véhémente « Querelle des Bouffons » qui confronte, en France vers 1740 la tragédie lyrique à la française et l’opéra-bouffe italien (Rameau contre Rousseau).
De nombreuses formes musicales sont créées pendant cette période d’un siècle et demi : certaines y atteignent leur apogée (par exemple : la suite, le concerto grosso…) pour ensuite tomber dans l’oubli, d’autres connaîtront une fortune qui durera bien au-delà de la fin du baroque : l’opéra, la sonate (qui engendrera la symphonie), le concerto de soliste.
La période baroque est aussi un moment important pour ce qui concerne l’élaboration de la théorie musicale. On y passe progressivement des tonalités de la polyphonie (tons ecclésiastiques du plain-chant) à la gamme tempérée et aux deux modes majeur et mineur légués à la période classique. On aura entre-temps inventé et expérimenté de nombreux tempéraments et posé les bases de l’harmonie classique. Des instruments s’effacent, d’autres apparaissent ou prennent leur forme définitive, pendant que la facture fait de nombreux progrès et que les techniques d’exécution se stabilisent et se codifient. Il s’agit donc, à tous égards d’une période très féconde.

Certains de ses musiciens sont restés dans les mémoires et sont reconnus encore aujourd'hui comme de grands artistes tout comme leurs instruments:
Ainsi, la viole de gambe qui, encore aujourd'hui, est réputée pour être l'instrument exprimant le mieux la voix de l'homme.
Elle est la mère du violoncelle et comporte plusieurs différences par rapport au violoncelle, elle a possédé 7 puis 8 cordes, rajoutées par Monsieur de Sainte-Colombe, elle ne possède pas de pique et comporte un archet plus long et qui se tient différemment que celui du violoncelle.Les instruments de la famille des violes ont une forme très variable, qui n'a pas été standardisée. Aussi, on ne peut pas parler de la forme de la viole de gambe, mais des formes. Les violes italiennes par exemple, avaient la même forme que les instruments de la famille du violon, alors que les violes anglaises ont des « épaules » cadentes, comme la contrebasse moderne… mais il existe aussi des formes plus originales6. Le son est considéré plus doux, peut-être plus mélancolique, que celui du violon, ou bien plus aigre et grinçant, selon les sensibilités : en effet, la viole de gambe est un instrument dont la popularité connaît des éclipses. Au xviie siècle, en France, c'était l'instrument noble, tandis que les violons, considérés comme instruments populaires, étaient réservés à l'accompagnement des danses et aux musiciens de rue.
La musique du XVIIe siècle Viola_da_gamba
Dans les instruments connus, on retrouve aussi le luth qui est une sorte de guitare améliorée. Le luth (de l’arabe العود al-`ūd) est un instrument de musique à cordes pincées. Le terme désigne aussi de manière générale tout instrument ayant les cordes parallèles à un manche. Bien que voisin de la guitare, le luth a connu une histoire différente et distincte, les deux instruments ayant coexisté au cours des périodes principales de la musique. Il est d'origine persane (barbat) pour la forme générale et arabe pour la caisse en lamellé-collé.
Il faut distinguer aujourd'hui dans le langage courant, deux grands types de luths :
Le luth arabe — oud (terme venant de al oud : « un morceau de bois »), qui a donné le nom « luth » — encore utilisé couramment aujourd’hui en Afrique du Nord (principalement : la Tunisie, l'Algérie, et l'Égypte), en Turquie et au Moyen-Orient. C'est un instrument essentiellement mélodique (voir l'article détaillé)
Le luth occidental, dérivé du luth arabe, est l'objet de cet article. Arrivé en Europe par l’Espagne, pendant la présence mauresque, il s’est différencié du précédent vers le xive siècle. Il est devenu vraiment polyphonique grâce à l’ajout de frettes sur le manche. Il a sans cesse évolué, principalement par l’ajout de cordes graves, jusqu’au xviiie siècle où il finira par disparaître, victime d’une image très élitiste et close du public, ainsi que de son manque de volume sonore. L'essor de la musique ancienne jouée sur des instruments copiés d'instruments originaux a relancé l'intérêt pour cet instrument depuis la fin du xixe siècle.
La musique du XVIIe siècle Luth
Le dernier plus grand instrument est le clavecin. Cet instrument était le préféré du Roi Soleil.Un clavecin est un instrument de musique à cordes muni d'un ou plusieursnote 1 claviers dont chacune des cordes est « pincée » par un dispositif nommé sautereau.
Terme générique, il désigne différents instruments d'une même famille, distincts par leur structure, leur forme, leurs dimensions ou leur timbre, chacun d'entre eux ayant souvent un nom spécifique. Le mot « clavecin », au sens restrictif, désigne alors le plus grand, le plus complet et le plus techniquement développé d'entre eux, généralement appelé « grand clavecin ».
Instruments spécifiques de la musique européenne, les clavecins ont connu leur apogée et suscité un très large répertoire au cours des xviie et xviiie siècles avant de connaître une longue éclipse pendant tout le XIXe. Ils ont retrouvé la faveur des musiciens et du public depuis le début du xxe siècle.
Comme pour l'orgue, la puissance des sons émis ne dépend pas de la force avec laquelle le claveciniste frappe les touches, c'est la présence de registres affectés à chacun des claviers qui permet de varier les timbres. Pendant toute la période « baroque », le clavecin a été un des instruments privilégiés de l'écriture en contrepoint et de la réalisation de la basse continue. Mais ses possibilités expressives se sont révélées moins appropriées au style du classicisme naissant, et surtout par la suite, à la sensibilité du romantisme. Les compositeurs lui ont préféré le piano-forte, puis le piano nouvellement inventés. C'est à l'occasion de la redécouverte de la musique ancienne que le clavecin a connu son actuel renouveau.
Cet article traite par priorité le grand clavecin. Cependant tous les instruments de la famille partagent une histoire et des techniques de facture communes, ainsi qu'un répertoire en grande partie commun : les points qui leur sont propres sont traités dans des articles séparés.
La musique du XVIIe siècle Clavecin_italien_17_

La musique du XVIIe siècle Claesz_Pieter-Still-Life_with_Musical_Instruments
le baroque a travers l'histoire:
L’ère de la musique baroque débute symboliquement en Italie avec l'opéra de Claudio Monteverdi (1567-1643), L'Orfeo (1607), et se termine avec les contemporains de Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Haendel. Jean-Philippe Rameau (1683-1764) et Georg Philipp Telemann (1681-1767), de par leur longévité, composent leurs dernières œuvres dans les années 1760 mais, bien avant cette décennie, les compositeurs plus jeunes se sont tournés vers un nouveau style.Au cours de la période baroque, la musique instrumentale s’émancipe et naît véritablement : elle ne se contente plus d’accompagner ou de compléter une polyphonie essentiellement vocale ; si elle emprunte encore, au début du xviie siècle, ses formes à la musique vocale, elle ne tarde pas à élaborer ses propres structures, adaptées à leurs possibilités techniques et expressives.
Les deux pôles de la musique baroque sont l’Italie et la France, dont les styles sont fortement opposés malgré des influences réciproques. Cette opposition était telle que beaucoup de musiciens de l’une des écoles allaient jusqu’à refuser de jouer des œuvres provenant de l’autre. Le style italien se diffusa largement hors d’Italie. La France est sans doute le pays qui résista le plus à cette domination, sous l’influence de Jean-Baptiste Lully (Italien naturalisé français), ceci jusqu’à la Querelle des Bouffons, au milieu du xviiie. Par ailleurs, la France a suivi avec retard le mouvement européen d’évolution de la musique vers le style dit « classique » illustré notamment par Haydn et Mozart.
D’autres foyers existent et participent au mouvement en y apportant leurs spécificités : les Pays-Bas et l’Allemagne du Nord (le stylus fantasticus, le choral), l’Angleterre (l’art de la variation), un peu l’Espagne. Une synthèse apparaît dans la musique allemande, qui emprunte à ces différents courants et culmine dans l’œuvre de Jean-Sébastien Bach. Elle existe aussi, de façon beaucoup moins accomplie, chez quelques autres dont Johann Jakob Froberger (musicien européen par excellence), Georg Muffat, savoyard devenu autrichien après avoir étudié en France et en Italie, François Couperin (les Goûts Réunis). Quant à Haendel, son œuvre relève plus de l’assimilation personnelle de chaque style que d’une véritable synthèse : il sait composer comme un Allemand du Nord, comme un Italien, comme un Français, et crée même le nouveau genre de l’oratorio en anglais. Et encore aujourd'hui De nombreux festivals de musique, en Europe notamment, se consacrent à la découverte de ce répertoire. Les plus célèbres sont celui d'Utrecht (Festival OudeMuziek), d'Innsbruck (Festival d'opéra baroque), de York ou encore le Festival Bach de Leipzig. En 2011 se déroule pour la première fois à Venise le Festival Monteverdi Vivaldi, organisé par le Venetian Centre for Baroque Music.
En France, les festivals d'Ambronay, d'Arques-la-Bataille, de Beaune, de la Chaise-Dieu, de Conques, de Lanvellec, de Paris, de Pontoise, de Sablé-sur-Sarthe, et le Festival Sinfonia en Périgord, sont les plus connus.
En Amérique du Nord, on compte d'importants festivals de musique baroque aux États-Unis comme à Boston, à Indianapolis ou à Carmel (Californie), ainsi qu'au Canada avec le Festival International de Musique Baroque de Lamèque au Nouveau-Brunswick, le Festival Montréal Baroque au Québec, et le Festival de Musique Ancienne de Vancouver.
FIN

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